À votre Tour : [2ème Tour] Grand Départ de Seine-Maritime

Chose promise il y a huit mois, voilà un deuxième parcours !

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  • créé par Antonin le jeudi 22 juin 2017 à 20h27 | 1548 consultations | 9 messages
    Antonin - le jeudi 22 juin 2017 à 20h27 permalink

    Quelques mois après mon premier parcours, voilà enfin mon deuxième tracé, plus long que prévu à venir. Un peu plus d'audaces que la première fois, mais l'ensemble demeure tout à fait réaliste, assez ASO, ce qui ne plaira peut-être pas à tout le monde, mais reste mon credo.
    On s'élance donc de Normandie, plus précisément du département de la Seine Maritime, où l'on passera deux jours et demi avant de piquer au Sud, en direction du Massif Central pour un premier grand rendez-vous dès la sixième étape. Cap ensuite au Sud-Ouest, on le Béarn abritera un étonnant week-end pyrénéen avant une deuxième semaine où l'on traversera intégralement la France d'Ouest en Est le long de ses limites les plus australes. Les frontières seront décidément longées au plus près, puisqu'on bifurquera ensuite à 90°C en direction des Alpes, puis du Jura et enfin des Vosges pour une ultime semaine très montagneuse avant le traditionnel rendez-vous sur les Champs-Élysées.
    Cinq arrivées en altitude, un contre-la-montre magnifique, des étapes déjà légendaires, d'autres aux atours moins scintillants mais non moins piégeuses pour un parcours qui ne pourra couronner qu'un immense vainqueur.




    1ère étape : Étretat - Le Havre



    Ce sont donc les magnifiques falaises d'Étretat qui serviront de théâtre au Grand Départ de ce Tour de France. On s'élance tout d'abord vers l'Est, à l'intérieur des terres, avant de remonter vers Dieppe, où l'on fera demi-tour pour longer la sublime Côte d'Albâtre jusqu'à l'arrivée. Veules-les-Roses, Saint-Valéry en Caux, Fécamp ou Yport seront au programme avant de croiser à nouveau le chemin d'Étretat et de plonger vers Le Havre, où se disputera le premier maillot jaune. Il devrait donc revenir à un spinteur, mais attention tout de même au vent qui pourrait jouer un grand-rôle puisqu'on suivra en effet le chemin des falaises sur plus de cent kilomètres, probablement en prise à un air le plus souvent de trois-quart face. Il faudra donc être particulièrement vigilant tout au long de la journée sur des routes usantes, le plus souvent étroites, et bien plus accidentées que ne le laisse entrevoir le profil de l'étape.

    Côte d'herbouville : 1,5 km à 4,5 %
    Côte de Pourville-sur-Mer : 2 km à 4 %
    Côte d'Yport : 1 km à 7,5 %
    Côte du Tilleul : 2,3 km à 4,5 %


    2ème étape : Le Havre - Mont-Saint-Aignan-Rouen Métropole



    Ni plus ni moins qu'une mini-classique pour cette deuxième étape où l'on remontera la vallée de Seine ; pas moins de douze difficultés sont répertoriées tout au long de ses célèbres boucles. Nul doute qu'il y aura du mouvement, surtout si le vent ou la pluie s'en mêlent, et ce d'autant plus que le final tracé dans l'agglomération rouennaise sera particulièrement tortueux et difficile, avec trois côtes dans les quinze derniers kilomètres...

    Côte d'Harfleur : 2,2 km à 4,2 %
    Côte de Lillebonne : 3,5 km à 4 %
    Côte de Port Jumièges : 4 km à 3,8 %
    Côte de Caumont : 2 km à 6 %
    Côte du Château de Robert le Diable : 1,9 km à 3,5 %
    Côte d'Orival : 2 km à 5 %
    Côte d'Elbeuf : 2 km à 6,8 %
    Côte du Val Osmont : 1,7 km à 7 %
    Côte de Gouy : 1,5 km à 4,5 %
    Côte de Bonsecours : 2,1 km à 5,7 %
    Côte de Bois-Guillaume : 2 km à 5,4 %
    Mont Saint-Aignan : 2 km à 5,5 %


    3ème étape : Forges-les-Eaux - Orléans



    On quitte la Normandie avec l'étape la plus longue de ce Tour : 230 kilomètres pratiquement tout plats. On retrouve bien deux petites bosses dans le premier tiers du parcours qui devrait dessiner la composition de l'échappée du jour, mais l'étape semble promise aux spinteurs au lendemain d'une journée compliquée. Attention cependant, la deuxième moitié de l'étape traversera la Beauce, n'offrant aucun abri aux coureurs si le vent venait à être de la partie.

    Côte de Gisors : 1,5 km à 5,2 %
    Côte de Mantes : 2,5 km à 4 %


    4ème étape : Orléans - Montluçon



    On continue à se diriger vers le massif central, mais pour l'instant ce sont toujours les sprinteurs qui devraient être à l'honneur. En effet, même si le final de l'étape est moins plat que celui de la veille, aucune difficulté à proprement parler n'est recensée dans cette quatrième étape qui s'achèvera au dessus du Cher, sur le Pont Saint-Pierre à Montluçon.


    5ème étape : Saint-Pourçain-sur-Sioule - Brioude



    Ce sont les premiers contreforts du Massif Central qui sont au programme de cette cinquième étape. Les difficultés iront crescendo tout au long d'un parcours qui pourrait convenir à un baroudeur. On gardera quand même un œil sur Romain Bardet puisque la ligne d'arrivée est tracée à Brioude, pays du champion auvergnat.

    Côte de l'Aubepierre : 2 km à 4,3 %
    Côte du Vernet : 2,5 km à 5,3 %
    Col de Potey : 4 km à 4,5 %
    Côl de la Croix des Gardes : 3,4 km à 4,5 %
    Col de la Pierre Plantée : 10,6 km à 4 %
    Côte des Treize Vents : 5,5 km à 5 %


    6ème étape : Brioude - Puy Mary



    Voilà probablement la première grosse explication entre les favoris du Tour ! Une très grosse étape dans les monts du Cantal, qui avec plus de 4000 m de dénivelé positif n'a rien à envier aux grandes étapes alpestres ou pyrénéennes. Le tracé n'offrira pratiquement aucun répit car le peloton gravira pas moins de huit cols et côtes répertoriés avant la redoutable ascension finale vers le Puy Mary. Le Pas de Peyrol sera gravi par son versant occidental, le plus difficile, et surtout bénéficiera d'une approche inédite par Le Falgoux, particulièrement usante et offrant un pied de col situé bien plus bas qu'à l'ordinaire et une route plus étroite où le placement sera primordial.

    Côte de Saint-Beauzire : 7 km à 3 %
    Côte de Baladour : 12,9 km à 4 %
    Côte de la Pierre Gelée : 3,3 km à 5,9 %
    Côte de Murat : 5,4 km à 4,4 %
    Col de Font de Cère : 5,7 km à 5,3 %
    Col du Perthus : 4,6 km à 5,9 %
    Col de Légal : 10,4 km à 3,4 %
    Côte de Salers : 3,7 km à 5,4 %
    Puy Mary : 8,7 km à 7,1 %


    7ème étape : Ytrac - Villeneuve-sur-Lot



    Le peloton tourne le dos au massif central en virant vers l'Ouest, et le Lot-et-Garonne. Il traversera les sublimes paysages du Quercy, où il passera notamment à Rocamadour. Une étape ouverte, dont le final pourrait aiguiser les appétits des spinteurs, mais dont la première partie très accidentée pourrait aussi donner des envies aux baroudeurs, surtout si l'étape de la veille a fait des dégâts.

    Côte du Causse de Granat : 4,2 km à 5,1 %
    Côte de Rocamadour : 2,1 km à 6 %
    Côte du Moulin de Caoulet : 3 km à 4,1 %
    Côte de Reilhaguet : 4,1 km à 4,6 %
    Côte de Montcléra : 2,5 km à 4,2 %


    8ème étape : Condom - Saint-Jean-Pied-de-Port



    Première manche de ce week-end béarnais : une étape aux allures de petite classique qui s'achèvera au pied des remparts de la Citadelle. Au programme : trois côtes pour un final excitant. En entrée, ce sera le Col d'Osquich, premier col pyrénéen de ce Tour. Puis l'étape offrira au coureurs l'inédit col d'Askinzabal comme plat de résistance, avant le dessert : l'arrivée en haut de la Citadelle de Saint-Jean-Pied-de-Port. Ce sera la première rencontre de cette édition avec les réalisations de Vauban qui ponctuent l'ensemble du tracé... Si le profil de cette ultime montée ne semble pas insurmontable, il faudra tout de même s'en méfier : particulièrement étroite, elle est même pavée dans sa première moitié. Des routes étroites, des pourcentages, des pavés, tout semble réuni pour que le peloton se retrouve plongé en plein mois d'avril lors de ce premier rendez-vous pyrénéen particulièrement piégeux...

    Côte de Lonçon : 2,5 km à 4,5 %
    Côte de Cescau : 1,7 km à 4,9 %
    Côte de Vieilleségure : 1,8 km à 5,9 %
    Col d'Osquich : 5 km à 6,1 %
    Col d'Askonzabal : 3,5 km à 8,9 %
    Montée de la Citadelle : 1,1 km à 5 %


    9ème étape : Oloron-Sainte-Marie - Bielle-Vallée-d'Ossau



    Deuxième jour dans les Pyrénées, deuxième manche. Bien que courte, c'est sans conteste la plus copieuse des deux étapes pyrénéennes qui offrira au peloton un parcours très atypique. Deux premiers cols très étroits dont il faudra se méfier, qui pourraient lancer la course dès le départ, puis une deuxième partie plus classique avec les pentes irrégulières du Soudet et du Marie-Blanque qui pourront créer des écarts...

    Col Inharpu : 12,8 km à 6,5 %
    Col Baguargui : 16,7 km à 6 % (dont 2 km de descente ; 8,2 km à 9,7 % + 6,5 km à 4,9 %)
    Col du Soudet : 14,1 km à 7,4 %
    Col de Marie-Blanque : 9,1 km à 7,7 %


    Repos : Hautes-Pyrénées


    10ème étape : Lannemezan - Revel



    Après une journée de repos, on quitte les Pyrénées en direction de Revel, où Vauban sera à nouveau à l'honneur pour son travail sur les installations du Canal du Midi. Une étape de transition sans grande surprise qui s'achèvera par une boucle traditionnelle au dessus de la ville de Revel, par la Côte de Saint-Férréol. Une journée indécise où les baroudeurs tenteront probablement leur chance, mais où les sprinteurs garderont en tête la ligne d'arrivée.

    Côte de Ciadoux : 1 km à 8,2 %
    Côte de Capens : 3 km à 4 %
    Côte de l'Église : 2 km à 4,7 %
    Côte de Saint-Férréol : 1,8 km à 6,6 %


    11ème étape : Mazamet - Mont Saint-Baudille



    Les coureurs n'auront pas le temps de déguster les célèbres vins du Minervois, de Saint-Chinian ou de Faugères, dans cette étape où ils seront toute la journée en prise sur les routes escarpées du Tarn et de l'Hérault. Très peu de plat, probablement du vent et une arrivée en côte, tous les ingrédients sont là pour que l'étape soit animée. C'est en effet en haut du Mont Saint-Baudille que la victoire d'étape se disputera. Une montée inédite, régulière dans sa première partie, avant un long replat, et un dernier kilomètre à plus de 10%.

    Côte du Banquet : 5,5 km à 4,8 %
    Côte du Vintrou : 2,2 km à 5,7 %
    Côte de la Vieille Morte : 3 km à 5 %
    Côte de Verreries-de-Moussans : 4,7 km à 5 %
    Pas de l'âne : 3,6 km à 4,2 %
    Côte de Carlencas-et-Levas : 1,5 km à 5,5 %
    Mont Saint-Baudille : 12,3 km à 5,1 %


    12ème étape : Clermont-l'Hérault - Arles



    Du vent dans la Camargue et une boucle dans les Alpilles, voilà qui devrait animer cette étape. Si les sprinteurs ont probablement envie de lever les bras au pied des vestiges romains, ils devront se méfier des trois difficultés émaillant les cinquante derniers kilomètres.

    Côte de la Figuière : 4 km à 4 %
    Col des Alpilles : 4,1 km à 4,7 %
    Col de la Vayède : 3,6 km à 4,4 %


    13ème étape : Arles - Toulon-Mont Faron



    Direction la Rade pour cette deuxième étape au bord de la Méditerranée. Toulon sera en effet le lieu d'une deuxième arrivée au sommet en trois jours, puisque pour la première fois depuis 1957 et la victoire de Jean Stablinski, ça sera le Mont Faron - fortifié par... Vauban - qui sera le théâtre du dénouement de la journée. La bataille sera probablement rude entre l'échappée qui aura profité du parcours très accidenté de l'étape, et les favoris qui s'expliqueront sans aucun doute sur les pentes difficiles du sommet toulonnais.

    Côte de Mimet : 3,8 km à 4,4 %
    Côte de Plan-d'Aups-Sainte-Beaume : 8,5 km à 5 %
    Col de Roussargue : 2,2 km à 4,3 %
    Côte de Cuges-les-Pins : 6,3 km à 3,9 %
    Mont Faron : 7,5 km à 6,1 %


    14ème étape : Toulon - Cannes



    Au lendemain d'une arrivée au sommet, et à la veille d'une journée cruciale, c'est une étape très courte qui sera disputée sur la Côte d'Azur. Un parcours sans grande difficulté, si ce n'est le vent qui pourrait perturber l'avancée des coureurs... Ils n'auront probablement pas le temps de profiter du paysage qui sera sublime entre le Golfe de Saint-Tropez et le Massif de l'Esterel. Nul doute en effet que les hommes les hommes les plus rapides du peloton voudront se disputer une victoire de prestige sur La Croisette, qui sera d'ailleurs leur dernière occasion de briller avant les Champs-Élysées...

    Col de Taillude : 3,5 km à 4,5 %
    Col de l'Esquillon : 1,6 km à 4,9 %


    15ème étape : Cannes - Nice



    De La Croisette à la Promenade des Anglais, il y a trente-neuf kilomètres. Trente-neuf kilomètres tout plats, où les coureurs suivront au plus près le littoral pour l'unique rendez-vous chronométrique de cette édition. Une étape clé avant une journée de repos bien méritée sur la Côte d'Azur et une troisième semaine particulièrement montagneuse...


    Repos : Nice


    16ème étape : Nice - Briançon



    Au lendemain de la journée de repos, il faudra être au rendez-vous pour une étape déjà légendaire. Plus de 215 km, pratiquement 5500 m de dénivelé, trois cols terrifiants à plus de 2000 m, des paysages lunaires, tous les ingrédients sont réunis... Le peloton s'élancera donc de la Méditerranée, et ne fera que grimper pendant plus de 100 km jusqu'au toit de cette édition, la Cime de la Bonnette. Direction ensuite Jausiers, la vallée de l'Ubaye et le Col de Vars, bref mais pentu. Et puis ce sera le mythique Izoard et sa fameuse Casse Déserte qui sera le point d'orgue de cette étape grandiose. Les coureurs plongeront alors vers Briançon, où il faudra encore un ultime effort pour grimper jusqu'à la Citadelle Vauban et s'offrir une victoire de prestige.

    Col de la Cime de la Bonnette : 24,5 km à 6,5 %
    Col de Vars : 7,9 km à 7,6 %
    Col d'Izoard : 14,5 km à 7,3 %


    17ème étape : Briançon - Valmorel



    Au lendemain d'une étape terrifiante, il faudra à nouveau être en forme pour cette deuxième journée alpestre, bien plus courte, mais non moins redoutable. Si les cols mythiques des Pyrénées auront été délaissé par cette édition, les Alpes seront servis. Après la Bonnette et l'Izoard la veille, il faudra s'attaquer au Galibier et à la Madeleine... Le premier, attaqué d'entrée, permettra probablement à l'échappée du jour de prendre le large. Après un interlude d'une trentaine de kilomètre dans la vallée de la Maurienne, il faudra ensuite escalader le terrible col de la Madeleine, avant l'ascension finale vers Valmorel.

    Col du Galibier : 17,6 km à 5,8 %
    Col de la Madeleine : 19,1 km à 7,9 %
    Valmorel : 11,1 km à 7,1 %


    18ème étape : Albertville - Métabief



    Les Alpes, c'est fini, direction les Vosges. Mais avant les dernières grandes étapes de ce Tour de France, le Jura sera le théâtre d'une belle étape de transition, permettant ainsi aux cinq grands massifs français d'être visités. On fera alors un petit crochet par la Suisse, pour la seule incursion à l'étranger de ce Tour qui lèche pourtant beaucoup les frontières de l'hexagone. Ça sera la dernière occasion pour ceux qui ne sont ni grands grimpeurs ni purs sprinteurs de briller, l'échappée du jour risque donc d'être convoitée. Néanmoins, le profil de l'étape laisse à penser qu'un sprinteur-puncheur a également une chance de lever les bras, la lutte pourrait donc être rude...

    Côte de Marlioz : 3,1 km à 5,5 %
    Côte de Collonges : 3,8 km à 4,2 %
    Col de la Faucille : 12,2 km à 6 %
    Col de Jougne : 6 km à 4 %


    19ème étape : Pontarlier - Belfort



    On quitte le Jura en direction des Vosges. Cent premiers kilomètres sans grande difficultés avant un difficile enchaînement de deux ballons du Sud des Vosges. Ce sera le Ballon de Servance pour commencer : le roadbook indique à peine plus de 5,5 % de moyenne, mais l'approche est longue et usante, et les cinq derniers kilomètres affichent une pente de près de 8%. On atteint même 9,4 % de moyenne dans le huitième kilomètre de l'ascension... On plonge alors vers la vallée de la Moselle, ou après seulement cinq kilomètres de répit, c'est le Ballon d'Alsace qui se dresse sur la route. Et c'est finalement au bas de la descente, sur l'aérodrome de Belfort, un peu au Nord de la ville fortifiée par Vauban, que sera jugée l'arrivée...

    Côte de Gilley : 2,5 km à 5,8 %
    Ballon de Servance : 11 km à 5,6 %
    Ballon d'Alsace : 9,4 km à 6,7 %


    20ème étape : Colmar - Le Grand Ballon



    C'est le jour où tout peut arriver. Dernière étape de montagne avant les Champs-Élysées... Seulement 129 kilomètres, mais le profil n'a rien à envier aux grandes étapes alpestres ou pyrénéennes. Pratiquement pas un mètre de répit, des cols mythiques, de nombreux passages à plus de 10 %, tout est prévu pour qu'on ait là l'apothéose de cette édition. Après quatorze kilomètres de plat, on sera parti pour une étape de folie avec un premier enchaînement Borne Jaune - Firstplan. Ensuite, deux cols de première catégorie, aux pentes terribles, affichant chacun plusieurs kilomètres à 9 % de moyenne : le Petit Ballon et le Platzerwasel... On passe alors tout près de l'arrivée, mais pas question de la rejoindre par la route des crêtes... Au contraire, on redescend par la vallée de la Lauch, avant d'escalader le Col Amic et de se retrouver à Moosch. On sera alors au pied du juge de paix de ce Tour, le Grand Ballon, escaladé par son versant le plus difficile : plusieurs kilomètres à plus de 10%, avec un record à 12% à 3km de l'arrivée... Rien ne sera donc joué tant que la ligne d'arrivée de cette vingtième étape ne sera pas franchie...

    Col de la Borne Jaune : 3,9 km à 7,8 %
    Col de Firstplan : 2,4 km à 6,1 %
    Petit Ballon : 9,2 km à 7,9 %
    Col du Platzerwazel : 8 km à 7,8 %
    Col Amic : 10,4 km à 4,7 %
    Grand Ballon : 12,3 km à 7,7 %


    21ème étape : Marne-la-Vallée-Disneyland Paris - Paris Champs-Élysées



    Du classique pour cette dernière journée, qui offrira au peloton un défilé bien mérité sur les Champs-Élysées. Cent-deux kilomètres au départ du Parc Disneyland, permettant aux coureurs un transfert rapide la veille en TGV depuis l'Alsace.

    Côte de la Rue du Pont : 1,5 km à 4 %


    En résumé :
    - 3653 kilomètres dont 39 kilomètres parcourus contre-la-montre
    - 91 cols et côtes classées dont 30 cols de 2ème, 1ère ou Hors Catégorie


    Je viens de m'apercevoir que AT avait récemment proposé un Grand Départ d'Étretat. Désolé pour ce doublon tout à fait involontaire, j'espère que tu ne m'en voudras pas trop. En espérant revenir plus rapidement avec un nouveau parcours - deux sont déjà en chantier bien avancé - j'attends donc vos avis sur ce deuxième tracé.
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    Aurélien M. - le mercredi 28 juin 2017 à 10h10 permalink

    Bonjour Antonin,

    En consultant la carte, nous pourrions avoir un regret, celui de ne pas avoir tracé une étape dans le Grand Ouest.
    Par contre, concernant la classification des ascensions, tu es libre de donner celle que tu souhaites, mais elle est abusée. Elle cache le fait que ton tour n'est pas très montagneux (23/24 ascensions principales si l'on s'en tient aux critères ASO ; 18 selon des critères anciens plus secs)
    Ensuite, un seul chrono, même s'il est bien placé, ne me paraît pas suffisant. C'est dommage puisqu'un chrono supplémentaire aurait permis de respecter le kilométrage total fixé par l'UCI (3500 km max. : tu as 140 km de plus).
    Sinon, ce n'est pas un tour très dur et vraiment intéressant : trop de courses de côtes, un terrain pas forcément sélectif. Une grosse équipe peut facilement contrôler les étapes, à l'exception peut-être de la traversée des Alpes.

    Concernant les étapes :
    Ok pour le Le Havre et des bosses à gogo sur Rouen, départ classique pour le site, mais efficace.
    Transition rapide vers le Massif Central : Brioude, certains sprinteurs passent facilement les bosses, c'est dommage il y a tellement mieux à faire.
    Le Puy Mary (Pas de Peyrol plutôt) n'offre aucun intérêt hormis une course de côte. Par contre, je ne comprends pas ta remarque puisque la montée par le Falgoux est celle utilisée à chaque passage au Pas de Peyrol ces dernières années : ce n'est pas une nouveauté. C'est même dommage de vouloir tracer toute la vallée du Mars avant la montée finale alors que de Salers on rejoint Néronne rapidement.

    Pour les Pyrénées, je ne suis pas emballé par SJPDP, il était possible de tracer des étapes vraiment bien plus piégeuses.
    Le lendemain, il aurait été préférable de tracer une arrivée en vallée (Laruns, Arudy, voire Pau), au lieu d'un petit village, si la veille l'étape avait été plus consistante.

    Pas emballé par le Mont Saint-Baudille à ce stade de la course, un sprint de 2 km, c'est plutôt en première semaine avant un grand massif.
    Encore une course de côte sur le Faron après une étape pas si accidentée que cela.

    Les Alpes, ok pour le classique vers Briançon.
    Vers Valmorel, je ne vois pas l'intérêt du Galibier. La montée du Lautaret avant de plonger sur Bourg d'Oisans et le Glandon auraient été plus intéressants. On aurait eu un petit peloton au pied de la Madeleine pour offrir du mouvement de loin.

    Jura / Vosges : Je ne comprend pas l'intérêt de Métabief : pour une étape de la sorte, il est dommage de gâcher une station qui a du potentiel.
    Belfort, ou plutôt l'aérodrome de Chaux : mauvais choix la veille d'une grosse arrivée au sommet, c'est difficile de prendre des risques si c'est pour sauter le lendemain...
    Le Grand Ballon, la côte de la Borne Jaune est la côte de Saint-Marc, mais tu aurais pu comptabiliser le seul Fistplan. Ensuite, je ne comprend pas la descente sur Guebwiller après le Platzerwasel alors qu'une descente sur Kruth aurait raccourci l'étape et aurait permis du mouvement dans l'enchaînement Petit Ballon-Platzer pour éviter la simple course de côte.
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    André - le mercredi 28 juin 2017 à 11h56 permalink

    Bonjour Antonin.

    Aurélien et moi avions déjà stigmatisé le positionnement de votre première épure (16/10/16), sur l'échelle "Aso/Hamm", plus proche de l'orthodoxie que de la vision audacieuse et révolutionnaire de René.

    Mon analyse s'inscrit dans la ligne d'Aurélien à quelques nuances.
    Vu que vous avez visité l'ouest au depart du Puy de Dome, le dessin ne me derange nullement. D'autant que vous etes très sage niveau transfert.

    Une arrivée sur le Val d'Osmont (hauteurs de Caudebec) est-elle possible ?

    Approche peu "inspirée" du Puy Mary.

    L'arrivée à Bielle ne me déplait pas, bien l'espace Soudet/Marie-Blanque que j'aurais comblé par Lie/Bouezou, quitte à alleger en amont.

    Saint-Baudille, Faron : un de trop.

    Le clm. est bien situé, mais dans le context global 50 km aurait été mieux; sur un tracé amputé de "speciale" (pavés, ribis, chemins), d'étape marathon, et avec peu de terrains (quelques bords de mer) pour mettre en difficulté et destabiliser les grimpeurs et/ou poids légers.

    Alpes, ok. Lautaret/Glandon ou Galibier/Chaussy, avant la Madeleine (sud-ouest) ?

    Quand je sélectionne une arrivée comme Métabief, ce n'est pas pour de la figuration, mais pour l'exploiter.

    Enfin, je ne comprends pas le découpage de la pénultième vers le Grand Ballon.

    J'ai quand meme une vingtaine de cols (hc/1c/2c), avec une cotation plus relevée (voir "3Classification des cols" sur Vélowire).

    Ciao.
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    Antonin - le mercredi 28 juin 2017 à 14h16 permalink

    Merci pour vos retours déjà. Je vais prendre les remarques dans l'ordre.

    Pour le grand Ouest, c'est une omission volontaire. Comme l'a fait remarquer André, il était à l'honneur dans mon précédent tracé, et le sera aussi dans le suivant. Sur la classification, j'admets que certains 3/4 sont éventuellement discutables, par contre sur les 2/1/HC, je me suis basé sur ce que fait ASO, et sur les modèles proposés sur le forum - j'utilise bien le thread "Classification des cols". Non, a priori je ne vois rien de particulièrement déconnant. Néanmoins je veux bien un retour sur quelques exemples précis pour juger d'éventuelles erreurs.

    Quand à l'orthodoxie de mes parcours, elle est assumée ! Je reste dans le domaine du réaliste, aussi bien au niveau des tracés des étapes à proprement parler que du positionnement des transferts, des temps forts et des journées de repos.

    Pour un Grand Départ en Seine-Maritime je voulais absolument une arrivée à Rouen. Étant haut-normand, je me suis fait plaisir sur le parcours ! D'autres finals auraient peut-être été possibles, mais je ne suis pas sûr qu'elles auraient été aussi intéressantes. Et en l'occurrence, l'arrivée au Val Osmont me parait très compliquée. La route y est très étroite, et en sale état. Et il n'y a absolument aucun espace disponible pour installer tout le barnum d'ASO. Sur une course de moindre envergure éventuellement, sur le Tour de France, ça me paraît mission impossible.

    Sur Brioude, je ne cherchais pas la difficulté à tout prix. L'idée était justement d'offrir une étape ouverte à beaucoup de coureurs : baroudeurs, sprinteurs, puncheurs. D'autant que les montagnes russes arrivent le lendemain. Je maintiens d'ailleurs que l'approche par le Falgoux est inédite - au 21ème siècle en tout cas, je ne suis pas remonté plus loin. Le final est le même que celui qui est emprunté régulièrement, mais elle rajoute 3-4 kilomètres d'ascension assez compliqués. La chaussée est assez étroite, en mauvais état. Le pourcentage moyen de ces kilomètres supplémentaires n'est pas terrifiant, mais c'est à tempérer par leur irrégularité. Pour connaître un peu la région, et ce versant du Puy Mary en particulier, il mérite vraiment son classement en 1C. C'est d'ailleurs pour aller chercher cette ascension, que j'ai rajouté de la vallée dans le final.

    Vers Bielle, pourquoi pas rajouter de la difficulté entre le Soudet et le Marie-Blanque en effet. Néanmoins, ça ne serait en aucun cas au détriment du début d'étape. Les deux premiers cols sont vraiment placés là pour rendre le tout piégeux. C'est des cols typiques du Béarn. Raides, très étroits, chaussée abîmée, et on peut très vite s'y retrouver distancé.

    J'ai hésité à mettre Saint-Baudille et Faron dans le même parcours. J'ai finalement opté pour le faire, car en effet, ce n'est pas le Tour le plus montagneux qu'on puisse faire, et j'ai voulu rajouter un peu de piment à la deuxième semaine, offrant des ouvertures régulières. C'est assez inspiré de ce qui se fait déjà sur le Giro, qui propose souvent des arrivées sur des bosses "moyennes". L'idée globale du tracé est qu'il peut se passer quelque chose tous les jours ou presque. Je reconnais que ça fait deux courses de côte plutôt facile à contrôler, même si on peut quand même espérer du vent, notamment vers le Mont Saint-Baudille. Par contre, pour moi, le terrain proposé vers le Puy Mary et vers Bielle, peut permettre à une équipe qui veut mettre le bazar de rendre l'étape incontrôlable.

    Le chrono est volontairement court. Déjà parce que je voulais vraiment relier Croisette et Promenade des Anglais par la côte et rien d'autre. Pour mettre plus de chrono, j'ai envisagé un deuxième chrono, vraisemblablement en première semaine. J'ai un temps pensé à un chrono très accidenté dans le Béarn. J'ai finalement estimé que 36 km suffisaient, dans un tour qui présente assez peu de grosses étapes de montagne, et alors que j'avais déjà donné 60 bornes de chrono dans mon tracé précédent.

    Pour les Alpes, l'étape de Valmorel m'a soucié longtemps. J'ai longtemps envisagé de faire plutôt Galibier - Mollard - Toussuire, ou Lautaret - Glandon - Madeleine - Valmorel. J'ai voulu réduire la longueur, je reconnais que cette étape aurait pu être mieux tracée.

    Métabief est relativement facile et c'est volontaire. Je ne voulais pas cinq grosses étapes de montagne à la suite. C'est une pause dans une dernière semaine assez compliquée.

    Vers Belfort, il n'y a pas tant de risque que ça à prendre. Le sommet du Ballon d'Alsace n'est qu'à 22,5 km de l'arrivée, sachant qu'ensuite il ne reste que de la descente. Il y a bien 8 km de faux plat pour finir, mais il est franchement descendant, ça ira très vite. Mais je veux bien entendre des suggestions sur ce qu'aurait pu être un meilleur choix.

    Et vers le Grand Ballon, je me serais bien planté en effet. J'ai beau passer beaucoup de temps sur mes tracés, j'ai totalement raté la descente vers Kruth, pour enchaîner avec le Grand Ballon par Saint-Amarin, ça aurait été plus judicieux en effet.

    Merci pour vos retours en tout cas. Je bosse sur un troisième parcours qui devrait arriver relativement rapidement - quelques audaces, mais n'attendez pas un tracé improbable, je préfère rester dans le réalisme.
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    Mathis - le dimanche 02 juillet 2017 à 23h24 permalink

    Salut Antonin, étant d'Auvergne et plus particulièrement du Cantal j'adore ton étape du Puy de Dome sur ton 1er tour et ton étape du Puy Mary ! Et je confirme, le tour n'est jamais passé par cette partie du Falgoux !
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    Léonard - le lundi 03 juillet 2017 à 00h43 permalink

    Moi aussi je suis du Cantal , de quel coin ?
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    Mathis - le lundi 03 juillet 2017 à 15h13 permalink

    Je suis de Champs sur Tarentaine, c'est le nord Cantal, encore plus haut que Mauriac, Ydes, limite Puy de Dôme et toi ?
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    Léonard - le dimanche 05 novembre 2017 à 11h55 permalink

    Je suis d'Aurillac et effectivement , le Puy Mary par le Falgoux n'a jamais été emprunté , dommage car cela le rendrait encore plus délicat qu'il ne l'ait déjà !!
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    Julien-Nicole - le dimanche 05 novembre 2017 à 14h31 permalink

    Bonjour j'aimerais savoir comment avez vous réaliser votre carte du Tour De France
    façon A.S.O ça intéresserais de savoir comment vous faite car je suis également comme vous passionnée du Tour De France et je craie des parcours
    bonne journée et bon weekend a vous
    Julien-Nicole
    un amateur éclairée
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      il est sûr que là la question est plus délicate car il n'y a pas un autre endroit dans le coin qui reçoit déjà le Tour qui pourrait facilement remplacer cette arrivée


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